05 avr. 2024 - Tendances dans actions-indices
Nervosité
Jeudi soir, le président de la Fed de Minneapolis a déclaré qu'il ne serait pas approprié de réduire les taux directeurs cette année si l'inflation américaine demeurait aussi élevée qu'actuellement. Avec ces propos, les marchés américains ont chuté de plus de 1 %, entraînant dans leur sillage les places européennes vendredi matin.
Dans ce contexte, les statistiques de la matinée sont passées inaperçues. D'autant qu'elles ne se sont pas révélées très concluantes.
Après des baisses respectives de 11,4 % et 0,9 % en janvier, les commandes à l'industrie allemande et la production industrielle française ont augmenté de 0,2 % en février. Des progressions toutefois très inférieures aux prévisions des analystes.
La diffusion, en début d'après-midi, du rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis n'a pas vraiment aidé le CAC 40 à limiter les dégâts, contrairement à l'ouverture positive de Wall Street.
En mars, l'économie américaine a généré 303 000 postes, alors que les économistes tablaient sur un tassement à 212 000 créations contre 270 000 le mois précédent. Une vigueur susceptible d'alimenter la hausse des prix outre-Atlantique et, par conséquent, de retarder un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale.
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